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Par pépiole le 30 Août 2023 à 20:25
Hello, hello,
J'ai relu, il n'y a pas longtemps, un article dans lequel je partageais mes réflexions au sujets des leçons de français et de maths! Ce qui tombe bien, c'est que je suis toujours d'accord avec moi même (et c'est assez rare pour le souligner). Du coup, je ne vais pas recopier l'article, mais je vous envoie le lire par ici
Je ne vous dis pas tout cela pour vous faire relire mes vieux articles, obviously, mais pour vous proposer la version 2023 de mon mémo. Elle convient pour des CE1 (tout ne sera pas nécessaire) et des CE2.
En classe, je vais proposer mes mémos dans un porte-vue ou dans un cahier (oui, oui, on est le 26 août, je n'ai toujours pas réussi à me décider). Les élèves pourront s'en servir lors de leurs exercices, quels qu'ils soient, au moment où ils en ont besoin. Collectivement, en fonction de ma progression en maths et en français, nous lirons les mémos, nous surlignerons les choses importantes, rajouterons des notes etc...
C'est fait sur canva, donc pas de modifiable (sauf si vous préférez l'ancienne version, qui elle, était faite sur word, donc reste en format modifiable sur le précédent article)
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Par pépiole le 2 Août 2019 à 14:31
Depuis plusieurs années, je m'interroge sur la pertinence des leçons (je parle ici uniquement des leçons de mathématiques et de français).
Et c'est pourquoi j'ai choisi de faire des mémos (mais je vous le dis tout de suite, si certains veulent se servir des mémos comme d'une leçon traditionnelle, c'est tout à fait possible. Il vous suffira de piocher parmi ce qui vous convient).
Voici mes constats:
- Les élèves ne réfléchissent pas en écrivant la leçon. Pour moi, cela signifie donc perte de temps!
- Si l'on fait des leçons à trous ou des leçons à compléter, ce sont toujours les mêmes qui participent. Conclusion: la leçon ne sert qu'à une petite minorité de la classe, qui a déjà compris et qui n'en n'a pas besoin
- L'idéal serait de faire construire la leçon aux élèves, pour qu'ils organisent leurs savoirs. MAIS... je n'ai jamais réussi à trouver un système efficace et non chronophage pour cela.
- Si la leçon doit être apprise à la maison, une très petite minorité des élèves l'apprend réellement
- Apprendre sa leçon ne veut pas dire avoir compris sa leçon
- Le cahier de leçons est bien souvent utilisé comme un outil permettant de laisser une trace de ce qui a été travaillé. Mais dans la réalité, les élèves ne s'en servent pas autrement que pour coller ou écrire la leçon quand la maitresse (ou le maitre) l'a demandé.
DONC
A quoi sert la leçon?
Je me suis posée cette question et voici la réponse que j'en ai déduite. Attention, cette réponse est valable pour moi, dans le cadre de ma pratique de classe. Je ne dénigre pas les collègues qui font des leçons efficaces, bien au contraire. Mais moi, ça n'est pas le cas.
Je voulais donc:
- Qu'il y ait une trace écrite
- Que cette trace écrite soit un véritable outil pour l'élève
- Que l'élève ait besoin/ressente l'utilité de son cahier de leçons
- Que la phase de trace écrite ne soit pas chronophage
- Que la trace écrite corresponde au besoin de chacun, au moment où il en a besoin
Pour répondre à tous ces besoins, j'ai donc décidé de créer un mémo (sa première version se trouve ici et ici, et après une année d'utilisation, j'ai corrigé plusieurs choses)
Ce mémo est constitué ainsi:
- Une partie mathématiques + Une partie français
- Volontairement un nombre de mémos limité pour chaque matière
- L'essentiel: plutôt format carte mentale
- Donné dès le début de l'année
- Référencé sur chaque fiche d'exercices pour que les élèves sachent, lorsqu'ils font un exercice, quel mémo utiliser
Cela ne dispense absolument pas de séances de découverte, d'entrainements, de formalisation des notions. Mais dès qu'un élève a un besoin, il peut consulter son mémo. Au fur et à mesure de l'année, cela devient un réflexe pour les élèves, qui lorsqu'ils cherchent quelque chose, vont immédiatement s'emparer du mémo.
Nous revenons individuellement et collectivement sur chacun des mémos, une à plusieurs fois dans l'année et de manière différente selon les élèves, ce qui permet une véritable différenciation. De plus, lorsqu'un élève réfléchit sur son mémo, nous pouvons (lui comme moi) rajouter des choses, des petits détails ou des couleurs, qui l'aident lui, personnellement (et qui seront des choses différentes chez un autre enfant de la classe).
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